Infos toute fraiche : démissionner n’est pas une peine – Libération

Notre équipe vient de prendre connaissance de cet encart sur la thématique « la justice ». Avec régal nous vous en fournissons l’essentiel ci-dessous.

Le titre (démissionner n’est pas une peine – Libération) en dit long.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour d’autres articles qu’il a publiés sur internet.

L’éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.

TRIBUNE

Article réservé aux abonnés

Alors qu’Eric Dupond-Moretti est renvoyé devant la Cour de justice de la République, il devrait donner l’exemple et en tirer lui-même les conclusions immédiates : se démettre de ses fonctions par respect pour elles.

La «République exemplaire» n’est plus. Et elle a emporté avec elle la République des responsables. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, un ministre en exercice – et non des moindres, puisqu’il s’agit du garde des Sceaux, ministre de la Justice – est renvoyé devant la Cour de justice de la République, cette instance compétente pour juger de la responsabilité pénale des membres du gouvernement. Il s’agit de l’étape intervenant après une mise en examen, dès lors que la commission de l’instruction a estimé que les faits reprochés sont constitutifs d’un crime ou d’un délit.

Le bon sens, à l’époque où il était «la chose du monde la mieux partagée», mais surtout le sens de la responsabilité politique aurait commandé qu’un tel ministre démissionne immédiatement. Car la responsabilité politique ne consiste pas uniquement à répondre de ses actes, mais aussi à savoir en tirer soi-même les conséquences.

Il n’en est rien : non seulement Eric Dupond-Moretti se maintient en fonction, mais il obtient …

Bibliographie :

Étude historique sur l’organisation de la justice dans l’antiquité et les temps modernes/04,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

La Menteuse et la Ville,Le livre .

Une justice à la dérive,Clicker Ici .