Nous venons de découvrir cet article sur la thématique « la justice ». Avec régal nous vous en communiquons l’essentiel plus bas.
Le titre saisissant (trafiquants ou boucs-émissaires ? deux surveillants pénitentiaires au tribunal) parle de lui-même.
Le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez de ce fait vous fier aux infos qu’il édite.
L’article d’origine :
Les deux surveillants ont toujours nié ces accusations. Elles émanent d’un ancien détenu qui avait été placé sur écoute téléphonique. Le dossier repose sur 110 pages d’écoutes téléphoniques. Sept mois d’écoutes téléphoniques d’un détenu en conversation avec ses proches. Le jeune homme de 19 ans affirme qu’il fait entrer ce qu’il veut dans la prison et qu’un surveillant a même négocié avec lui sa part sur les téléphones ou le cannabis qu’il peut l’aider à faire venir dans les murs : 600 euros de commissions par exemple pour trois téléphone. Mais la défense pointe la personnalité de ce détenu complétement mythomane aux dires de tous. Où sont les preuves matérielles d’une participation de ces surveillants à un quelconque trafic ? L’un est très bien noté. Tous deux sont suspendus sans salaire depuis plus de deux ans. Le président s’étonne : pourquoi ça tomberait sur vous ? Mais voilà d’autres gardiens sont mentionnés par le détenu sans faire pourtant l’objet de poursuites. C’est sûr, il y a du trafic en prison. Cette affaire, c’est la radiographie d’une réalité, rendue possible à minima par la permissivité de surveillants qui devraient au contraire montrer l’exemple assènne le procureur. La récurrence des noms de ces deux gardiens dans la conversation n’est pas anodine à ses yeux. Seulement des mots plaide la défense : ce serait terrible, une société qui se contenterait d’écoutes pour condamner. La décision sera rendue le 17 mai.
Bibliographie :
Au crépuscule de la justice pénale,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Manuel de droit pénal général,(la couverture) .
Une justice à la dérive,Clicker Ici .