A voir, cet article sur le web dont le thème est « la justice » et qui a des chances de vous plaire.
Le titre séduisant (l’avocat d’un Girondin écrit à la ministre) récapitule tout l’encart.
Sachez que l’écrivain (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
L’éditorial a été divulgué à une date mentionnée 2022-09-18 16:16:00.
Texte :
Mû par la force du désespoir, Karim aura frappé à toutes les portes administratives, policières, politiques, diplomatiques. Entendu par les policiers, soupçonné, utilisé, baladé, reconnu comme un très bon père, il s’est vu attribuer en mars 2018, au vu de la situation particulière, l’exercice exclusif de l’autorité parentale sur les trois enfants. La résidence est depuis fixée à son domicile, suspendant tout droit de visite et d’hébergement pour la mère. Un jugement qu’il ne parvient cependant pas à faire appliquer. Il a même, par le biais de son avocat Me Julien Plouton, déposé plainte pour enlèvement en lien avec une entreprise terroriste à Paris.
La France condamnée
« Comment justifier que certains enfants aient pu être rapatriés et d’autres demeurent toujours à ce jour en territoire syrien, mettant clairement leur vie en danger »
Le temps passe, ses enfants grandissent loin de lui. Karim sait où ils se trouvent, dans un camp à quelques kilomètres de la frontière turque dans la ville d’Harim. Ils n’ont toujours pas été rapatriés. Le rapatriement massif de 35 mineurs en juillet et la condamnation de la France, le 14 septembre dernier par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour n’avoir pas justifié son refus de rapatrier deux femmes djihadistes et leurs enfants de Syrie peuvent-ils changer les choses ?
Me Julien Plouton l’espère. « La CEDH enjoint le gouvernement français de reprendre l’examen des demandes de retour sur le territoire national en opérant une analyse individuelle de leur situation. À la suite de cette décision, nous venons d’écrire à l’ambassadeur de France au Conseil de l’Europe, au Défenseur des droits et à la ministre des affaires étrangères ». Le courrier est le même. Il résume la situation et demande « à ses destinataires de prendre a minima contact avec les autorités turques qui semblent avoir le contrôle de la zone ».
« Inertie coupable »
« Comment justifier que certains enfants aient pu être rapatriés et d’autres demeurent toujours à ce jour en territoire syrien dans des camps de la mort, retenus dans des conditions épouvantables, confrontés notamment à l’absence de soins et à la violence, mettant clairement leur vie en danger », déplore l’avocat bordelais. « Comment justifier qu’un tel tri soit opéré ? »
« En contact régulier avec des fanatiques guerriers à la dangerosité manifeste, Karim Ismelimed est particulièrement meurtri et inquiet s’agissant du devenir de ses enfants, de leur santé physique et psychologique et entend que l’État français mette enfin un terme à cette inertie coupable en rapatriant sa fille et son fils, afin que ces enfants puissent enfin pouvoir serrer leur père dans leurs bras. »
(1) Les identités ont été modifiées.
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