Voici l’essentiel d’un texte que je viens de relever sur internet. Le propos va résolument vous ravir. Car le propos est « la justice ».
Son titre séduisant (Tribunal : un Concarnois âgé de 18 ans condamné pour avoir frappé sa petite amie – Concarneau) est évocateur.
L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez par conséquent vous fier aux informations qu’il communique.
Le papier a été diffusé à une date indiquée 2023-04-25 13:27:00.
« Vous avez 18 ans et vous avez commis des violences sur votre petite amie de 19 ans qui lui ont entraîné dix jours d’ITT. Ce sont des faits extrêmement gravissimes », a déploré Lucile Chaussade, la présidente du tribunal de Quimper. « Je suis nerveux de base. Mais jamais à faire des choses impardonnables comme ça », a répondu le jeune Concarnois qui comparaissait devant le tribunal, mardi 25 avril, pour des faits de violences conjugales commis le week-end dernier.
Des faits commis en trois temps. Le premier ? Dans la soirée du vendredi 21 avril, le prévenu, visiblement ivre, a débarqué dans un bar à Concarneau à la recherche de sa copine. « Il m’a reproché d’être sortie sans l’avoir averti », a-t-elle déclaré aux enquêteurs. Le second temps ? Un peu plus tard dans la nuit, la jeune femme est allée le chercher chez un ami car il « était ivre mort », selon des témoins. Et sur la route du retour, il lui aurait violemment tiré les cheveux, l’insultant.
Une « relation toxique »
Le troisième épisode de violences ? Lorsque les deux jeunes sont arrivés devant le domicile des parents du prévenu, « il m’a poussée à terre et m’a rouée de coups », a raconté la victime aux policiers lors de ses auditions. Dix jours d’ITT lui ont été prescrits. « Mais ce n’est pas possible », s’est effondré le Concarnois dans le box, peinant à retenir ses larmes. Sur ces faits, il n’a aucun souvenir. « Je me suis réveillé et j’ai vu sur mon téléphone une vidéo d’elle à l’hôpital. Je lui ai demandé ce qu’il s’était passé. Je ne pouvais pas penser que c’était moi », a-t-il indiqué.
Selon les parents du prévenu, qui ont pris en charge la victime après l’épisode de violences, leur fils était « dans un état second », tenant « des propos incompréhensibles ». Des parents qui ont confié, aux policiers, qu’il y avait des disputes verbales assez fréquentes au sein du jeune couple. Une « relation toxique », selon plusieurs proches. Par ailleurs, selon la victime, le soir des violences, ils n’étaient plus ensemble depuis une semaine. Mais pour le prévenu, ils étaient toujours en couple.
« Je suis choqué de moi-même »
« Je suis choqué de moi-même. Je suis dégoûté. Jamais je n’aurais pensé être capable de faire des choses comme ça… Je confirme que j’ai bu beaucoup. Beaucoup trop. L’alcool me fait perdre conscience de mes actes… », a souligné celui qui a déjà été condamné à quatre reprises pour usage de stupéfiants, vols et délits routiers.
« L’ivresse est une circonstance aggravante. Ça n’excuse pas le passage à l’acte, ça l’aggrave », a rappelé le procureur Jean-Luc Lennon. De son côté, Me Mathieu Rochard, l’avocat du prévenu, a pointé du doigt les nombreuses « incohérences » dans ce dossier, notamment concernant les déclarations de la victime.
Mardi, le tribunal de Quimper, suivant les réquisitions du ministère public, a condamné le prévenu à un an de prison avec un sursis probatoire d’une durée de trois ans. Par ailleurs, il a interdiction d’entrer en contact avec la victime.
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