Dans le cadre de notre travail de vous alerter, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur le web aujourd’hui. Le propos est «la justice».
Son titre saisissant (Tribunal de Perpignan : furieux de voir sa rétention prolongée, il insulte, menace, frappe et mord les policiers) est évocateur.
Sachez que le rédacteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
La crédibilité est de ce fait parfaite en ce qui concerne cet encart.
Malgré une pléiade de témoins, l’homme en situation irrégulière a tout nié, se posant en victime
Le 17 juin, Hamza, ressortissant Algérien en situation irrégulière en France depuis des années est convoqué devant le juge des libertés et des détentions. Le magistrat décide de prolonger le placement en centre de rétention de deux semaines, le temps d’organiser le rapatriement. Hamza commence à manifester des signes d’énervement, il est franchement vindicatif envers son avocat et l’interprète. L’escorte policière réussit à le calmer, mais dans la salle où il attend la notification officielle Hamza sort de ses gongs au point qu’il faut l’entraver. Les outrages pleuvent : « Ferme ta g…, n…ta mère ». La personnelle féminine est particulièrement visée par les propos poétiques. Elle est frappée au ventre, sur une photo on visualisera clairement la trace d’une semelle. Un agent est mordu à la cuisse. Et les menaces suivent :
Inutile de préciser que les 4 fonctionnaires déposent plainte.
Devant le tribunal Hamza est assisté d’une interprète, son français semble limité à un autre vocabulaire.
Dans leur rapport les policiers ont précisé qu’il s’était énervé en apprenant la décision du magistrat : « il a craché, frappé, hurlé « France de m… « , insulté le juge ».
« Il faisait trop chaud dans la voiture qui m’a amené au palais, et mon avocat m’a mal défendu. Et un policier m’a demandé si j’étais algérien, il n’a pas le droit de me demander ça. J’ai été humilié. Et je n’ai menacé personne, ni frappé. Ils mentent. Déjà à Toulouse, les policiers avaient inventé des choses. Et aujourd’hui non plus, je n’ai pas choisi l’avocate qui me défend ».
« Juge, avocat, interprète sont témoins et les déclarations concordent parfaitement, conclut posément le procureur. Il a déjà une condamnation et 7 mises en cause pour violences à son actif ». Il requiert 4 mois avec mandat de dépôt. Ce sera la décision du tribunal.
Bibliographie :
Droit international public/Les actes juridiques conventionnels,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.
L’Accès à la justice,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Radioscopie de la justice pénale internationale,Clicker Ici .