A voir cette parution : Monique Olivier renvoyée aux assises dans trois affaires, dont celle d’Estelle Mouzin, où la justice a dysfonctionné

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Voici le plus marquant d’un « papier journalistique » que notre équipe vient de remarquer sur internet. Le propos va forcément vous intéresser. Car le propos est « la justice ».

Le titre suggestif (Monique Olivier renvoyée aux assises dans trois affaires, dont celle d’Estelle Mouzin, où la justice a dysfonctionné) synthétise tout l’éditorial.

Le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

La date de parution est 2023-06-27 23:13:00.

Voilà ll’article en question :

Monique Olivier, l’épouse du tueur en série Michel Fourniret, au palais de justice de Charleville-Mézières, le 29 mai 2008.

Cette fois, elle sera seule face à ses juges. A partir du 27 novembre et pendant trois semaines au moins, Monique Olivier, qui aura 75 ans le 31 octobre, comparaîtra devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre. L’épouse du tueur en série Michel Fourniret, mort le 10 mai 2021 en détention à l’âge de 79 ans, répondra de complicité pour les crimes de trois jeunes filles dont une mineure, avec enlèvements, séquestrations et viols suivis de morts commis entre 1988 et 2003.

Ces trois vieilles affaires longtemps restées non élucidées, ont, in fine, été bouclées au pôle « cold cases » du tribunal de Nanterre par la juge Sabine Khéris, qui a rendu son ordonnance de mise en accusation vendredi 23 juin. Au terme de ce document de 71 pages, dont Le Monde a pris connaissance, la juge passe en revue le rôle de celle qui fut l’aide zélée, l’assistante dévouée du prédateur.

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Quels que soient le déroulement et le dénouement de l’audience fin 2023, le sort de Monique Olivier est déjà scellé. Voilà désormais quinze ans qu’elle a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de vingt-huit ans de sûreté par la cour d’assises des Ardennes pour complicité de quatre meurtres avec viols. Elle a aussi été condamnée à vingt ans de réclusion criminelle pour complicité d’un autre meurtre crapuleux par la cour d’assises des Yvelines, en novembre 2018.

Monique Olivier, qui n’a rien à espérer quant à son avenir sinon de finir sa vie en prison, encourt une nouvelle fois la perpétuité. Elle encourt la perpétuité pour l’enlèvement, la séquestration suivis de la mort d’Estelle Mouzin, 9 ans, le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle encourt la perpétuité pour avoir facilité par sa présence rassurante auprès de la victime, l’enlèvement, la séquestration, la tentative de viol suivis de la mort de Marie-Angèle Domece, 19 ans, le 8 juillet 1988 à Auxerre. Enfin, elle encourt la perpétuité pour son aide « en inspirant confiance à la victime », dans l’enlèvement, la séquestration suivis du meurtre par strangulation de Johanna Parrish, 20 ans, retrouvée immergée dans l’Yonne le 17 mai 1990.

A l’origine des aveux de Fourniret

Monique Olivier et Michel Fourniret ont vécu seize ans ensemble. Ils se sont connus en 1987, tandis que Michel Fourniret purgeait une peine pour viol à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Epistolaire d’abord, leur relation est devenue physique dès la sortie de prison en octobre 1987. De cette date et jusqu’à leur arrestation en 2003 par la police belge, ils ne se quitteront pas. Le contrat qui fonde leur union est simple : obnubilé par l’idée de la virginité, Fourniret a besoin de jeunes filles. Monique Olivier les appâtera.

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