Ca circule sur le web : Il faisait chaud au tribunal correctionnel: combien de jours entre le 1er janvier 2018 et le 4 février 2022?

En visitant internet nous avons repéré un éditorial qui va vous intéresser. Son sujet est « la justice ».

Son titre séduisant (Il faisait chaud au tribunal correctionnel: combien de jours entre le 1er janvier 2018 et le 4 février 2022?) récapitule tout l’encart.

Le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Les révélations divulguées sont ainsi considérées véridiques.

La date d’édition est 2022-08-25 07:03:00.

Texte source dont il s’agit :

Drôle d’histoire ce jeudi matin au tribunal correctionnel. Dans la salle 259 du 1er étage, on est au milieu de la matinée et le soleil tape déjà dur. Il fait dans les trente degrés à l’intérieur, les fenêtres sont ouvertes pour avoir un filet d’air mais on entend le bruit des travaux de la rue Tumelaire et de la circulation. Deux avocats sont sur leur banc, défendant leur client respectif. Face au public et aux prévenus, une juge, une greffière et une substitute du procureur du Roi. Tous dans de lourdes toges par-dessus leurs habits. La salle est à moitié dans la pénombre parce que les persiennes sont fermées pour essayer de limiter la surchauffe déjà bien présente.

Posez-vous la question: combien y a-t-il de mois entre le 1er janvier 2018 et le 4 février 2022? Trente-sept? Quarante-neuf? Quarante-trois? Le sujet s’est invité sur le tapis à quatre reprises durant l’audience. La procureure du Roi a été reprise par l’avocat de la défense sur son chiffre avancé de 43, en disant que c’était exagéré et que s’il comptait bien, ça faisait 37 mois. Avant d’être repris à son tour par la procureure après quelques minutes de plaidoiries, revenant sur son chiffre de 43 calculé par son bureau en disant que l’erreur était à l’avantage de son client, puisqu’en recomptant dans son coin, elle arrivait à 49. Puis la juge s’en est mêlée, comptant sur ses doigts depuis son pupitre. Puis sur le côté, l’avocat en question a commencé des messes basses avec son confrère qui défendait un autre prévenu pour faire leurs calculs dans leur coin. Finalement, le tribunal a tranché: « ça sera de toute façon recalculé par le tribunal pour le jugement », a dit la présidente un sourire en coin. Tout le monde s’est mis d’accord sur le fait qu’il faisait tout de même très chaud.

Sans tricher, avez-vous trouvé la réponse? C’est bel et bien 49 mois: 12 mois du 1er janvier 2018 au 1er janvier 2019, ce qui fait 24 au 1er janvier 2020, 36 au 1er janvier 2021 et 48 au 1er janvier 2022. Soit 49 au 1er février 2022. Décidément, il faisait chaud ce matin au tribunal correctionnel.

Qu’on se rassure, et loin de nous l’idée de se moquer de la Justice, ce type de malentendus arrive parfois en audience, durant le questionnement des prévenus ou lors de plaidoiries du Ministère public, des avocats de parties civiles ou des avocats de la défense. Et ce n’est pas au préjudice des personnes qui sont jugées, puisque tout cela est vérifié et revérifié par les personnes s’occupant des dossiers avant, pendant et après les audiences, pour que tout soit carré dans le jugement. Mais les échanges étaient cocasses, et dans la bonne humeur: parfois, ça peut valoir la peine de raconter ces choses qu’on ne voit qu’en allant dans une salle d’audience. On le rappelle: les procès sont publics, il y a des bancs pour les amateurs d’arguments (logiques, humains ou légalistes) et de belles phrases.

Bibliographie :

ECRITS SUR LES NOIRS Tome 1 : 1789-1808,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Justice/Dédicace,Ouvrage .

Vocabulaire anglais-français à l’intention des apprenants avancés/J,Le livre .