Dernière actualité pour les fans : Glencore traîné devant la justice par un groupe d’investisseurs internationaux

Je viens de trouver cet éditorial sur la thématique « la justice ». Avec plaisir nous vous en diffusons le principal plus bas.

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Sachez que la date d’édition est 2022-10-11 11:38:00.

L’article d’origine :

Publié le 11 oct. 2022 à 18:37Mis à jour le 11 oct. 2022 à 18:57

Le géant des matières premières Glencore peine à tourner la page des scandales . Après avoir plaidé coupable dans une affaire de corruption et de manipulation de cours, le négociant ainsi qu’une poignée d’anciens dirigeants sont poursuivis par une dizaine d’investisseurs devant un tribunal britannique.

Selon des documents judiciaires, les fonds souverains Mubadala, la Kowait Investment Authority et le fonds souverain norvégien ont porté le dossier devant la Haute Cour de Londres. Abrdn, HSBC, Standard Life, ReAssure, British Airways Pension Trustees figurent aussi sur la liste des plaignants.

Une amende à 1,5 milliard de dollars

Aucun document judiciaire ne précise le fond du dossier, ni les allégations, mais des sources proches affirment qu’il est lié à l’amende payée en mai dernier. Le groupe a plaidé coupable devant les autorités américaines, brésiliennes et britanniques dans le cadre d’une enquête portant sur des faits de corruption en Amérique latine et en Afrique. Il a aussi été épinglé pour avoir manipulé les cours d’un carburant aux Etats-Unis.

Glencore a accepté de payer une amende de 1,1 milliard aux Etats-Unis et au Brésil. Le montant exact à verser au Royaume-Uni doit encore être déterminé lors d’une audience prévue en novembre. Mais le groupe a d’ores et déjà mis de côté en provision 410 millions de dollars. Le montant total de l’amende devrait ainsi se situer autour de 1,5 milliard de dollars.

Pots-de-vin

Le mastodonte coté à Londres a reconnu avoir versé des pots-de-vin pour obtenir des contrats d’exploitation du pétrole dans une série de pays comme le Nigeria, le Venezuela, le Brésil ou le Cameroun. Le groupe transférait quelques millions à des agents locaux ou des intermédiaires pour sécuriser son accès au pétrole local. Des collaborateurs demandaient par exemple 90.000 dollars soi-disant pour couvrir l’achat de journaux qui devaient être remis en main propre. Un code au sein de l’entreprise pour demander le versement de pots-de-vin.

Les négociants ont également usé de leur influence auprès des journalistes de Platts, principal fournisseur d’indice de matières premières, pour faire évoluer les cours du carburant dans le port de Los Angeles à leur faveur. Un collaborateur a par exemple envoyé un texto à un journaliste: « Marché toujours super fragile… demande faible et offre très abondante. » Les cours ont immédiatement décroché, permettant à Glencore d’enregistrer 2,1 millions de dollars de profits indus sur la séance.

Au moment de l’accord, le directeur général, Gary Nagle, avait assuré avoir « pris des mesures importantes » pour rectifier les pratiques au sein du groupe et les aligner sur les meilleurs standards de conformité et d’éthique. Le successeur d’Ivan Glasenberg avait déclaré que ce type de comportement n’avait pas sa place au sein du groupe. L’ancien directeur général, Ivan Glasenberg, et l’ancien président, Tony Hayward, sont eux aussi directement visés dans la procédure lancée par les investisseurs.

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