Voici le principal d’un éditorial que je viens de remarquer sur le web. Le propos va forcément vous ravir. Car la thématique est « la justice ».
Son titre (« Nos collègues œuvrent littéralement dans la pisse », un syndicat alerte sur les risques sanitaires au tribunal judiciaire de Montpellier) est évocateur.
Sachez que le journaliste (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Les révélations publiées sont ainsi appréciées valables.
« Urgence sanitaire » au tribunal judiciaire de Montpellier. L’UFAP UNSa Justice dénonce les problèmes récurrents d’hygiène et de sécurité dans les geôles du tribunal. « Des fuites d’eau composées d’urine qui sortent des plafonds et inondent le sol »
De toutes parts, le tribunal judiciaire de Montpellier semble à bout de souffle. Déjà, jeudi 1er juin, les avocats de Montpellier ont, par une lettre ouverte, alerté le ministre de la Justice sur le manque important et récurrent de magistrats.
Ce vendredi 2 juin 2023, c’est au tour du syndicat UFAP UNSa Justice de dénoncer « l’urgence sanitaire » de leurs conditions de travail et d’en appeler au garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti.
Gouttes au plafond et flaques sur le sol, comme on peut l’observer sur les photographies, la police, les gendarmes, le personnel pénitencier mais aussi les détenus évoluent dans un environemment à l’hygiène et à la sécurité douteuses.
« Et encore vous n’avez pas l’odeur », précise Thomas Jacquot , le secrétaire national UFAP UNSa Justice.
Quand il pleut de l’urine, je peux vous dire que ça n’est pas très agréable.
Thomas Jacquot – Secrétaire National UFAP UNSa Justice
À l’origine, c’est un problème qui prend sa source quelques étages plus haut, où 18 toilettes sur 36 sont hors service. Il n’y aurait pas ou peu d’accès aux toilettes pour les magistrats et greffiers tellement tout le réseau est bouché.
C’est la persistance du problème d’évacuation des eaux usées et des toilettes hors d’usage qui a créé cette situation.
Selon Thomas Jacquot, c’est « tout le malaise du tribunal judiciaire qui se retrouve au sous-sol dans les gêoles » .
Il semblerait que l’administration pénitentiaire et le tribunal judiciaire se renvoient la balle quant à la question des travaux, l’un déclarant que ces locaux ne sont pas de sa propriété, l’autre s’excusant du manque d’argent.
Un problème de budget qui se ressent d’ailleurs dans beaucoup d’autre sites judiciaires.
On a préféré dépenser des millions pour refaire la façade du tribunal.
Thomas Jacquot – Secrétaire National UFAP UNSa Justice
Pourtant, ce n’est pas la première fois que le problème est soulevé. Déjà le 22 mars 2022, les magistrats avaient déjà tiré la sonnette d’alarme.
Sonnette déclenchée deux fois en octobre 2022 et en janvier 2023 mais forcément depuis, la situation s’est aggravée.
Alors en attendant que le ministère de la justice déploie des moyens financiers pour régler ce problème, le syndicat annonce réfléchir à l’usage « du droit de retrait pour les agents pénitentiaires lorsque les geôles exposent la santé de nos collègues, comme ce fût le cas en janvier et comme c’est encore le cas aujourd’hui ! ».
Publications sur un propos identique:
États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Présentation/Éditos/Éditorial de M. Frédéric MITTERRAND, ministre de la Culture et de la Communication,Ouvrage .
La Justice et les Enfants,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Philosophie/Absolu/relatif,Le livre .